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Vestiges du passé (Dès que possible d'autres infos seront ajoutées)
Ce village est un
ancien site gaulois, traversé par les ruisseaux du Livon
et du Saronde, nommé encore Sarronnet, (Sarondet)
Les noms anciens de Saron, cités par Longnon (Longnon,
Auguste, 1844-1911) dans le « Dictionnaire
topographique de la Marne », sont : Saro (vers 1146),
Sarum (1283), Sero, Saro (1381), Sarron-sur-Aulbe (1455)
et Saron sur Aube(1489)..
Saron peut s'assimiler en latin médiéval à SERANNUS ou SARANNUS ou SARANNUM, en vieux français à SARAN et SAREN, pourrait être restitué en SIROMAGUS. Et signifier alors "Longs Champs" ce qui serait assez conforme à la topographie des belles plaines de cette localité.
L'ancienneté du village est très
reculée compte tenu de sa position naturelle sur une
rivière aussi importante que l'Aube.
Position naturellement recherchée par nos ancêtres pour
l'installation de leurs habitats. Le long de cette
belle voie d'eau qui leur assurait, dans l'environnement
d'une vallée fertile. Sécurité, pêche, chasse, hygiène,
ainsi que progressivement une source de profits dans le
contrôle du trafic sur l'eau. Par l'imposition de
redevances aux navigants. Tout en profitant de cette
grande voie naturelle servant de remarquable moyen de
communication.
Et autre avantage non négligeable pour ce village, la proximité de Baudement, dont le pont, un des plus anciens de la période médiévale, existait déjà dès 1133. Permettant le passage de l'important courant de circulation entre Troyes et Sézanne. Qui ne fit que s'amplifier au 12ème siècle avec la croissance de ces deux cités.
L'archéologie apporte peu de témoignages. (Dès que possible d'autres infos seront ajoutées)
C'est en 1962 par une
observation aérienne du terrain de Saron-sur-Aube. Que deux sites ont été
trouvés par le professeur Jalmain. Le premier site
A se situe à l'est du village,
à 1000 mètres environ à vol d'oiseau du clocher de l'église et au Sud de l'Aube
( la rivière) Ce site est désigné comme circulaire comblé fermé classique .
Reconnu gallo romain ou période directement antérieure appelée protohistorique.
Ce site est circulaire avec en son centre un tumulus ou monticule fait de
terre ou de pierres qui recouvrait des tombes. Ainsi se présentaient les
sépultures chez les peuples anciens. Autour du tumulus existait un fossé
circulaire qui était soit fermé, soit ouvert. Un fossé fermé donc sans aucun
point de passage de l'extérieur vers le tumulus ou tombes du centre. Peut
laisser supposer que l'on a affaire à des rites religieux différents mais en
fait similaires dans leurs applications pratiques. Quand le remblai extérieur
est fermé, c'est que personne ne doit plus accéder à l'intérieur du cercle. Le
ou les morts inhumés ou incinérés doivent y rester en paix. Ou bien inversement
ne plus venir troubler les vivants. Alors que lorsqu'il a passage dans le
remblai extérieur, c'est que des cérémonies rituelles exigent que l'on puisse
accéder à l'intérieur du cercle. Approcher le tumulus situé au centre et
renfermant les tombes pour leur rendre hommage ou pratiquer des rites en rapport
avec le culte des morts.
Les dimensions de ce fossé circulaire comblé seraient les suivantes:
20 mètres de diamètre de l'ensemble et pour le fossé 2 à 3 mètres environ de
largeur et 1.50 à 2.50 mètres de profondeur.
Un deuxième site B plus important a été découvert en 1962 et toujours par
observation aérienne. Exactement au Sud du village et à 600 mètres à vol
d'oiseau du clocher de l'église et au droit de celui-ci.
Position des sites découverts en 1962
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Exemple de Tumulus |
Exemple de Tumulus |
Exemple de Tumulus |
Exemple deTumulus |
Le mot latin tumulus (au pluriel tumuli) désigne une éminence artificielle,
circulaire ou non, recouvrant une sépulture. On emploie aussi parfois le mot «
tertre ».
Un tertre n'est fait que de terre, un tumulus de terre et de pierres et enfin un
cairn (ou galgal), de pierres.
La tombe peut être de dimensions très variables : d'un simple dépôt d'ossements
brûlés jusqu'à une chambre sépulcrale très élaborée en pierre sèche et/ou en
dalles, auquel cas on parlera de tumulus mégalithique.
Actuellement, les tumuli de terre sont rares, car l'érosion et l'action de
l'homme les ont en partie effacés. Les tumuli de pierre (ou cairns) sont par
contre assez bien conservés.
Le tumulus est souvent consolidé sur son pourtour par un parement en pierre
sèche, voire par des blocs plus gros ou même par des pierres levées (le
péristalithe). Dans le cas des monuments les plus imposants, il peut y avoir une
façade architecturée au niveau de l'entrée de la sépulture.
Certains tumuli sont très élaborés et peuvent être structurés en parements
concentriques. Ils présentent alors une élévation en gradins.
De nombreux tumuli ont été pillés, ont servi de carrière, parfois de butte de
tir, ou ont été détruits par l'agriculture. On a aussi pu y construire des tours
de guets, ou de petites fortifications.
Des traces de la
préhistoire des périodes gallo-romaine,
mérovingienne, et carolingienne ont été trouvées.
Une petite nécropole gauloise découverte en 1938.
Onze tombes datant de la période de la Tène 2 (300 à
150 avant Jésus Christ ) furent fouillées et ont
donné le matériel suivant : Fortes épées avec
bélière, lance, bracelet en bronze au bras d'un
guerrier et umbo.
L'umbo étant la partie hémisphérique le plus souvent
bombée, du centre d'un bouclier. Egalement trouvé
dans une tombe d'enfant, un collier formé de trois
chainettes en bronze.
La découverte la plus intéressante fut celle de deux
incinérations datant de la période de la Tène 2,
placées au dessus de deux fosses à squelette. Ces
incinérations ont fourni, chose exceptionnelle dans
la région où la céramique ne fait pas partie du
mobilier funéraire des périodes de la Téne 1 et la
Tène 2. Deux vases de la fin de la Tène 2, dont l'un
contenait, en plus d'os brûlés, une fibule en fer.
Un troisième vase fut trouvé dans la sépulture à
squelette d'un enfant.
Il est rappelé que l'époque de la Tène 1 se situe
entre les années 500 et 300 avant J.C. , et celle de
la Tène 2 entre 300 et 150 avant J.C. Sur le bord de
l'Aube et du Livon découverte de quelques souvenirs
de poterie de la lointaine antiquité. Nucléus ou
silex, pointes de flèches, grattoirs, lames, fibules
ou agrafes. Ainsi que des ossements d'animaux
d'espèces maintenant disparues. Souvent à la suite
de bouleversements géologiques. qu'engendrèrent les
grandes glaciations. Et l'arrivée dans les vallées
de la Seine et de l'Aube d'énormes blocs de glace
entrainant les restes de faunes surpris par les
événements.
Sources :
Bernard Thommeray-Dumay 1990/2
( Saron-sur-Aube Canton d'Anglure (Marne) et son histoire )
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tumulus
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